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le portail papillon

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L’idée lui est venue, il y a huit ans, à la suite d’une émission de radio qui abordait le problème en ferronnerie de l’encombrement au sol des portails classiques, ce qui les rendait dans certains cas impossibles à installer.

Comme tout vrai inventeur, Gilles Labardin est parti d’un problème très concret, qu’il a solutionné avec une idée originale et innovante. ⭐ Personne en effet avant lui n’avait imaginé un portail dont les vantaux se déploient et se replient verticalement, comme les ailes d’un papillon, pour se ranger à l’intérieur des deux piliers latéraux.

portail

Entièrement automatisé, le portail papillon présente le double avantage d’offrir un gain de place incomparable et d’être très esthétique. Belle idée, qui ne fut cependant pas simple à réaliser. En 2001, son invention en poche, Gilles Labardin s’est mis à la recherche d’un industriel prêt à jouer le jeu et à fabriquer un prototype. « J’ai eu deux expériences malheureuses avec deux industriels qui n’ont pas tenu leurs engagements et qui auraient bien voulu accaparer mon invention« .

 

Mais elle était brevetée et il  n’a jamais voulu vendre mon brevet. En 2005, il a décidé de construire tout seul un prototype, qu’il a notamment présenté au salon de l’innovation de Barcelone 2006 et qui a suscité beaucoup d’intérêt. Puis notre inventeur rencontre enfin un industriel sérieux, l’un des plus importants fabricants français de portails, un ferronnier industriel. « J’ai alors mis au point un modèle plus sophistiqué, en collaboration avec le bureau d’études du fabricant et avec mon partenaire designer, qui travaille avec moi depuis le début. ».

 

Le prototype de ce nouveau modèle haut de gamme est primé au salon I’NOV 2007 organisé par Transtech Aquitaine. Aujourd’hui, Gilles Labardin est sur la voie de la réussite. Le modèle haut de gamme, en cours de fabrication, sera commercialisé courant 2009, à un prix supérieur à 10 000 €, ce qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. « C’est pourquoi, je vais également reprendre l’étude de mon premier modèle, qui sera moins onéreux. ».

A terme, l’objectif de Gilles Labardin est de vivre de son invention, en la commercialisant directement. « J’ai pris conscience des enjeux économiques, de l’argent que je peux gagner et qui me permettra de me consacrer au développement d’autres projets. »

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la maison, expression des civilisations : Sumer

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d’un millénaire à l’autre les peuples ont innové ou simplement adapté à leurs nouveaux besoin et leurs possibilités les créations héritées de leurs prédécesseurs.

dans le paysage ensoleillé et nu des vallées du Tigre et de l’Euphrate, où l’intelligence de l’homme fit surgir au IVe millénaire av J.-C., Sumer, la première des civilisations-mères, la maison ne fut d’abord qu’une simple tâche brune et chaude sur fond d’eau et de roseaux. Une maison de boue. puis les Sumériens utilisèrent la brique crue, séchée au soleil et enfin la brique cuite. pour éviter les risques d’infiltration dans les murs, des nattes ou des lits de roseaux séparaient plusieurs assises de briques. On aménageait également des gouttières et des drains verticaux. on faisait des revêtements de briques cuites imperméables. les toits en terrasses étaient confectionnés avec des roseaux tressés, recouverts de terre battue : il fallait renouveler chaque année la couche de terre. la face intérieure des murs était recouverte d’enduit d’argile ou de plâtre. Avec leurs murs épais, les maisons étaient fraîches l’été, chaudes l’hiver.

A côté des maisons paysannes qui ne comportaient souvent qu’une pièce longue avec parfois un porche et une cour, apparurent dans les villes, des habitations de deux pièces et plus. Le grand luxe fut la maison à étages. Dans le port fluvial  d’Our, ville qu’Abraham quitta vers 1850 av J.-C., les archéologues ont fouillé 8000m2 de maisons privées datant de cette époque.

Leurs trouvailles nous permettent de faire revivre une maison de la civilisation babylonienne (qui se rattache à Sumer):

sumer-maison il s’agit d’une maison de la petite bourgeoisie. Celle d’un marchand d’orge, d’un commerçant en cuivre, d’un prêtre ou d’un scribe :

la maison est fraiche, confortable et plus grande qu’on ne l’aurait cru de l’extérieur. Nous descendons deux ou trois marches car comme il n’y a pas de voirie, le niveau de la rue s’est élevé au cours des ans. lavons nos pieds dans un minuscule vestibule pourvu d’une cruche à cet effet. Entrons dans la cour. Nous notons qu’elle est dallée de briques cuites et qu’un tuyau d’écoulement s’ouvre en son centre. les murs du bâtiment sont plâtrés et blanchis à la chaux. Un balcon, supporté par des poteaux de bois, entoure cette cour et la divise en deux étages : en haut vivent le propriétaire et sa famille tandis que le rez-de-chaussée est réservé aux communs et aux serviteurs. C’est là qu’est la cuisine reconnaissable à son double foyer.

Il y a aussi la chambre des domestiques, la réserve, la salle d’ablutions avec cabinet à la turque et au fond de la cour, la longue pièce rectangulaire où l’on reçoit les hôtes. ce type de maisons, tous ceux qui ont visité les vieux quartiers de Bagdad, d’Alep ou de Damas le reconnaîtront; parfaitement adapté au climat et aux moeurs de l’orient, il est resté le même au cours des millénaires. »

L’art de vivre de Sumer et de ses héritiers devait parvenir progressivement en occident.

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